44 Document (s)

Piloté par le saxophoniste/flûtiste/compositeur bruxellois Nathan Daems (Echoes of Zoo, Dijf Sanders), le quintet est un mélange vibrant et hypnotique d'éthio jazz, d'afrobeat, de psychédélisme et d'influences orientales, inspiré par Mulatu Astatke, Fela Kuti et diverses traditions musicales occidentales. Black Flower est un groupe au sommet de son pouvoir créatif. Après avoir reçu des éloges pour l'album Future Flora (sorti en 2019) de Mojo, Songlines, Gilles Peterson de BBC Radio 6 Music, BBC Radio 3's Music Planet, Worldwide FM et Jazz FM, entre autres, l'album Magma voit Black Flower adopter de nouveaux sons de synthé et d'orgue grâce à la dernière recrue du groupe, Karel Cuelenaere. Son influence est perceptible dès le début de l'album : il ajoute une touche tourbillonnante et malicieuse au titre Magma, qui ouvre l'album. En outre, les rythmes de batterie traînants et le morceau O Fogo, propulsé par une flûte, sont riches en texture et en fluidité.

Evoluant dans un univers musical riche et stimulant où l'abolition des frontières stylistiques est une norme et la création une nécessité, le groupe de Jazz Grunge CHRONES pioche impunément dans les abysses du Jazz, la profondeur des traditions et la fulgurance des grooves à haute pression pour délivrer une beauté qui lui est propre, tantôt fusionnelle et explosive, tantôt minimaliste et délicate.

"Missi" ou la moitié du "Mississippi", celle de l'imaginaire, de la romance suscitée par les chansons et les films. Un univers sépia, étouffé par la culture du coton où le blues bouleverse nos âmes à travers les âges. C'est dans ces contrées imagées que les "Cotton Belly's" ont décidé de s'immerger loin de la grisaille de leur banlieue parisienne. L'écrevisse des bayous de Louisiane serre de ses pinces acérées les fleurs de coton du Mississippi, le temps semble s'écouler à l'envers dans le sablier qu'elle porte sur son dos comme un fardeau. "Missi" détonne son "blues" et nous embarque pour une virée ou les notes fiévreuses glissées sur des guitares à résonateur répondent aux plaintes aigues d'un harmonica pas si désespéré. Le retour aux sources est inévitable et rappelle à certains moments les origines africaines de cette musique enchanteresse. "Missi" respire aussi la folk avec ses teintes de banjo, ses rythmiques acoustiques et ses balades légères. Certains titres s'imprègnent parfois de "rock" autour d'une batterie puissante, lourde de ferrailles et autres percussions composant avec basse et contrebasse qui groovent joyeusement. Les guitares électriques dansent et font danser, vous emmènent parfois dans des brumes insoupçonnées. Enfin, la voix chaude et envoutante du chanteur termine ce mélange de saveurs avec des teintes soul et pop. Les mélodies sont agréables, les thèmes enchanteurs et la générosité des quatre "Ventres de coton" n'est plus à démontrer.

Avec leur funk indélébile et addictive, The Allergies sont là pour fournir la bande originale de votre été avec "Say The Word". Le duo de Bristol (composé de Rackabeat et DJ Moneyshot) continue leur mélange de hip-hop et de funk. Say The Word est une véritable bombe de grooves. L'album inclut des collaborations avec Andy Cooper de Ugly Duckling, Marietta Smith, de Smith et des Honey Badgers; Dynamite MC, les Cuban Brothers. Incontournable chez Jalapeno Records depuis 2015, les Allergies ont gagné le statut d'Album du jour sur 6 Musice et de best-seller

Le guitariste et vétéran Bobby Broom combine le jazz et son amour des mélodies pop avec lesquelles il a grandi dans les années 1960 et 1970 pour son 12ème album en tant que leader. C'est une formule que Broom développa à la perfection dans son disque de 2001 Stand!, dans lequel il interprétait déjà The Beatles, The Turtles, The Mamas and the Papas, Johnny Nash, Stevie Wonder et Sly & The Family Stone sous un éclairage hard-bop. Cette fois-ci, il glisse son dévolu sur des titres inconiques de cette même période dorée dans une vision beaucoup plus swing avec son groupe Organi-Sation, incluant son vieux complice le batteur Kobie Watkins et le Philly-born, Brooklyn-based B-3 ace Ben Paterson. Ensemble ils insufflent leur patte si particulière à des standarts comme "Come Together," ou "While my Guitar gently Weeps" des Beatles, "Ode to Billie Joe," de Bobbie Gentry, "Do It Again," de Stealy Dan, "Get ready" de Smokey Robinson... Broom prolonge avec fougue cette tradition des grands guitaristes de jazz qui vont de Kenny Burrell et Wes Montgomery à Grant Green, George Benson ou encore Pat Martino.

Après plus de 10 ans d'existence, quatre albums et plusieurs tournées en France, en Europe et à l'étranger (Chine, Inde, USA, UK?), le groupe OXYD sort son cinquième album intitulé "The Lost Animals" en mai 2019. Leader de ce projet, Alexandre Herer cherche à fédérer les idées de chaque musicien et la différence de point de vue selon leurs expériences respectives. Tantôt autour de l'écriture conceptuelle, le rythme et la liberté dans le jeu pour Alexandre Herer et Olivier Laisney, tantôt la maîtrise du minimalisme et du silence, sous toutes ses formes pour Julien Pontvianne. Thibault Perriard, lui, amène son bagage mêlant des esthétiques pop/électro et Oliver Degabriele est un bassiste de plus en plus prisé sur la scène rock et jazz européenne. Une facilité et une aisance émane de la musique qui reflète chaque musicien, ainsi transformé en acteur direct, sous les rôles de compositeur, improvisateur, exécutant et chef d'orchestre.

La joie de réaliser votre rêve peut être si profonde que vous vous sentez invincible, suffisamment confiant pour faire voler un cerf-volant tout en étant perché sur une falaise. Le producteur prolifique du Michigan, Apollo Brown, a transposé le bonheur qu'il a trouvé dans sa carrière, sa famille et son cercle d'amis dans son dernier album : This Must Be the Place.

Le trio psyché jazz du saxophoniste londonien Shabaka Hutchings revient avec l'album 'Trust In The Lifeforce Of The Deep Mystery' après l'album Channel The Spirits en 2016 et le EP Death To The Planet sorti l'an dernier. On ne présente plus Shabaka Hutchings, acteur omniprésent de la scène jazz expérimentale londonienne en pleine ébullition. Quand il ne sévit pas avec sa formation Shabaka and The Ancestors ou son quartet Sons of Kemet, le saxophoniste et clarinettiste trentenaire aime s'aventurer aux confins d'un jazz cosmique avec son trio extraterrestre The Comet is Coming. Dans ces tempêtes de groove interstellaires, il prend le nom de King Shabaka et s'entoure du batteur Maxwell Hallett (Betamax Killer) et du claviériste Dan Leavers (Danalogue The Conqueror).

Pianiste de jazz italien accompli, Alessandro Lanzonni a choisi la formule du trio pour ce nouvel album : musique puissante et inspirée, partagée entre les arrangements résolument modernes de standards de Monk et Basie et ses propres compositions au lyrisme affirmé.