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Le groupe suédois Siena Root qui qualifie lui-même sa musique de "Root Rock Experience" revient avec un nouvel album : A Dream of Lasting Peace. Comme à l'habitude, on y retrouve des riffs solides, des solos épiques et des sons d'orgue élégants conduits par une rythmique de fer et la voix envoûtante de leur nouveau chanteur Samuel Bjoro.

Si leurs récentes collaborations avec Virginie Despentes et Béatrice Dalle ont donné aux lyonnais le coup de projecteur qu'ils méritaient, ce n'est là que le plus récent chapitre d'une histoire commencée jeune et il y a plus de 25 ans par Eric Aldéa, déjà accompagné du batteur Franck Laurino. Au sein des Deity Guns (89-93) puis de Bastard (93-98) et en une poignée d'albums (dont des productions signée Lee Ranaldo de Sonic Youth ou Andy Briant de Tortoise), ils ont tout simplement été les pionniers du post-rock en France. Il va falloir plus d'une écoute pour faire révéler à ce nouvel album les multiples ressorts qui animent la drôle de machine qu'il semble être, déployant ses méandres sans ordre pré-établi, ouvrant des chausse-trappes quand le chemin semble dégagé, révélant des issues au fond des impasses. Et pourtant. Et pourtant on dirait que ZERO signe là son disque le plus abordable. Pour complexe qu'il soit, ce "Ain't That Mayhem ?" ouvre finalement tant de portes d'entrées à des cultures musicales différentes qu'il se livre dès la première écoute. Tel le voyageur tétanisé à l'idée de pousser la porte d'un vieux manoir foutraque et potentiellement hanté pour y trouver refuge, on ne sait pas ce qu'on va trouver derrière tout ça. Mais on entre.

Il faut un artiste extraordinaire pour ré-imaginer certaines des chansons les plus aimées du XXe siècle et se les réapproprier totalement. Et c'est précisément ce que James Taylor a accompli avec son nouvel album, American Standard. Dans ce disque qui rappelle le meilleur de ses premiers morceaux, l'artiste insuffle de nouveaux sons et un sens nouveau à ces oeuvres d'art intemporelles. Ces 14 interprétations soigneusement choisies mettent naturellement en valeur la capacité vocale chaleureuse et unique et la musicalité incomparable de James, mais ce qui rend cet ensemble unique, c'est l'inventivité avec laquelle James Taylor et ses complices co-producteurs - son collaborateur de longue date Dave O'Donnell et le célèbre musicien John Pizzarelli - ont abordé le projet. A l'inverse de ce qui a souvent été fait pour des thèmes similaires, les arrangements simples et élégants d'American Standard sont basés sur le talent de la guitare acoustique de James Taylor plutôt que sur le piano, et l'effet est hypnotique.

Nathaniel Rateliff a écrit et enregistré son premier album solo 'And It's Still Allright'. C'est un album intense et personnel, composé de 10 chansons. Un country-blues vibrant, des ballades dans des terres désolées, un R&B teinté de jazz et un americana orné. 'And It's Still Allright' a été produit par Nathaniel, Patrick Meese (batteur des Night Sweats) et James Barone du groupe indie Beach House et enregistré au studio National Freedom à Cottage Grove dans l'Oregon,qui appartenait au regretté Richard Swift.

Ce troisième album, produit par Simone Félice et David Baron, est le plus joyeux et le plus spontané de la discographie du groupe de folk rock américain. Wesley Schultz et Jeremiah Fraites, les co-fondateurs et co-auteurs de The Lumineers, interprètent la quasi-totalité de l'instrumentation éclectique et ont fait appel à des partenaires de longues dates pour les choeurs et les claviers.

2017 est l'année du grand retour de The Rasmus ! Leur single Paradise nous montre à quel point le groupe sait se renouveler d'album en album. Celui-ci arbore fièrement les tons de la modernité, tout en conservant la mélancolie et la douceur scandinave que le quatuor nous a toujours servi. Ainsi, Dark matters ressemble aux montagnes russes des émotions, alliant mélodies obscures, mélancolie et format pop. Autant de nouvelles idées qui nous laissent penser que The Rasmus a encore de belles années devant eux.

3 ans après la déferlante Propaganda, album du retour aux sources, No One Is Innocent poursuit dans la même veine avec Frankenstein, produit par Fred Duquesne (Mass Hysteria, Ultra Vomit) et masterisé par Ted Jensen (Alice In Chains, Pantera). Toujours fidèle à son ADN, entre Black Sabbath, Rage Against The Machine ou les les Stooges, No One IS Innocent sait surprendre avec une formule à l'épreuve du temps : riffs implacables, groove, hymnes incarnés. Une formule qui les impose encore et toujours dans le cercle restreint des chefs de clans du rock à grosses guitares !

Alors que son groupe Rammstein a cartonné dans les charts avec leur dernier album studio sorti en mai, le charismatique Till Lindemann reprend du service avec son projet Lindemann (Till + Peter Tagtgren). Après un premier album sorti en 2015, Skills in Pills, le duo vient de dévoiler un premier titre extrait de leur prochain album F&M prévu pour le 22 novembre.